Nos amants les animaux
Observez bien cette image.
Prenez une personne lambda et demandez lui si ce qui est représenté est un acte abominable. Il y a fort à parier que sa réponse dépendra de la description que vous en faites.
-Si vous dites qu'il s'agit d'un vétérinaire pratiquant une échographie manuelle, il répondra que non.
-Par contre, si vous lui dites qu'il s'agit de quelqu'un fistant une jument, il va répondre par l'affirmative et pousser des cris horrifiés.
Et pourtant, il s'agit d'un seul et même acte, et quel qu'en soit le but, ça ne change en rien la façon dont la -supposée- jument le ressentira.
Mais bon, la cohérence semble être une notion tout à fait étrangère à la PA.
Tu as sans doute raison et moi, je me suis peut-être trompé sur un point), mais ça ne change pas grand chose au final: cet acte-là n'est pas assimilé à de la maltraitance si elle a ce but utilitariste, ma&is l'est si c'est dans un but sexuel, alors que paradoxalement, c'est censé être une situation plus "agréable".
Sans vouloir défendre les culs bénis de la protection animale, je dirais que c'est une question de "destination" de l'acte.
D'un côté, l'échographie est un acte médical et utilitaire. Nie vétérinaire ni la jument n'y tirent un quelconque plaisir.
De l'autre, c'est un acte sexuel, avec pour but avoué de prendre du plaisir.
C'est ce "plaisir" qui choque les culs bénis de la PA.