Nos amants les animaux
Voici de nombreux clichés qui courent à propos de nous.
1) Ce sont des futurs pédophiles
Je pense que c'est l'argument le plus souvent invoqué à notre encontre ce raccourci saisissant disant "après les animaux, les enfants". Parfois, ils poussent même le vice jusqu'à dire que la
majorité d'entre-eux cumulent les 2. Qu'en savent-ils, ils ont fait des statistiques ? En réalité, il n'y a aucune raison pour qu'on les cumule, pour la bonne et simple raison qu'elle n'ont rien
à voir, si ce n'est le suffixe. La différence est que la pédophilie est condamnable car l'enfant n'est pas sexuellement mature ni apte à donner son consentement, tout le contraire de la zoo,
quoi.
2) Ce sont des violeurs
Aucun argument ne m'énerve davantage que celui-ci. Si le chien n'est pas d'accord, il est parfaitement capable de se défendre, alors que si il n'impose aucune résistance, ça prouve quand même
qu'il est d'accord. à ceux qui me disent qu'il ne peut pas donner son consentement, je leur répond qu'il ne peuvent effectivement pas le dire, mais il a tout de même d'autre moyens de
communication, et quelqu'un qui a appris à y être réceptif peut bien déterminer si il exprime où non son consentement.
3) Ils n'ont aucun respect pour les animaux
Cette remarque n'est justifiée si elle ne s'adresse qu'aux zoosadiques, mais elle est en général adressée à tous les zoo, car il estiment qu'avoir une relation sexuelle avec son chien est
d'office de la maltraitance. C'est encore une fois un raccourci facile, car c'est effectivement valable dans le cas de la zoo active (dans le cas où c'est le pénis humain qui est utilisé), mais
pas dans la zoo passive (pénétration par le chien), qui par nature ne saurait pas s'effectuer avec de la maltraitance. Cet argument est d'autant plus faible si son auteur n'est pas végétarien, et
pour ma part, je n'ai pas de conseils à recevoir sur le respect animal de la part d'un bouffeur de Mc Do (parce que c'est moins pire de les tuer et de les manger, peut-être).
4) Ce sont des malades mentaux
Cet argument est systématique, avec sa variante où l'on souhaite la mort de la personne visée, alors qu'en réalité, ça ne fait que choquer la morale de leurs auteurs, qui argumentent
toujours à l'aide de clichés. En résumé, ceux qui nous considèrent comme des monstres, en fait c'est eux les monstres. Stastiquement, les acteurs ayant tourné des scènes zoo se suicident plus que
ceux qui font du porno conventionnel. Quand je vois ce qu'on dit d'eux, je ne suis pas étonné (à noter que dans certains pays, les homosexuels connaissent une situation similaire): si vous avez
une attirance -vous ne l'avez donc pas choisie- et que pour cette raison on vous traite de sous déchet, la suite logique est que vous mettiez fin à vos jours tant la pression sociale est
difficile à supporter (j'en sais quelque chose). à noter que si on souffre de cette même pression, c'est qu'on n'est pas si monstrueux que ça.
5) C'est contre-nature
Cet argument est utilisé abusivement (surtout par les intégristes religieux) pour qualifier les relations sexuelles non reproductrices, alors qu'on a démontré récemment que ce n'était pas le cas,
y compris pour les relation inter-espèces (voir article).
Voilà, je pense en avoir fait le tour.