Nos amants les animaux
Vous vous demandez peut-être pourquoi j'ai censeuré le texte "Droit de réponse". Pour deux raisons:
1) L'auteur originel du texte est un activiste chez WWF. C'est vrai, j'aurais pu conserver cette partie (ce qui prouverait qu'on peut parfaitement être défenseur des animaux et être zoo) si toutefois l'auteur ne s'était pas montré aussi radical et ne se serait pas complu à faire des descriptions aussi détaillées de sa cause, et par principe, j'ai toujours été contre cette forme de complaisance.
2) L'auteur est un croyant très pratiquant. Afin d'éviter tout malentendu, je précise que je n'ai rien contre cela. Seulement, il aurait dû s'abstenir de le préciser dans le cadre de ce texte, car ça déprécie toute son argumentation. Certes, il disait lui-même que ce n'est pas incompatible, car sa religion prône l'amour, cependant, cela exclut quand même le volet sexuel. En fait, comme pour toutes les sexualités non reproductives, la religion a toujours été contre la zoo (des textes bibliques préconisent que dans le cas d'une telle relation, il fallait exécuter l'homme et l'animal impliqué) qu'elle décrétait comme étant (soi-disant) contre-nature, affirmant par là (également à tort) que tout cela ne s'observait pas dans le règne animal. Or en toute logique, un défenseur de la cause zoo a tout intérêt à démontrer que des pratiques telles que la bisexualité et la masturbations (et à fortiori le plaisir sexuel) s'observent dans la nature, et aussi à considérer que les animaux sont capables d'avoir des sentiments, des arguments en totale contradiction avec la doctrine de l'église, donc.