Nos amants les animaux
Peu avant le réveillon, un lecteur poste le commentaire suivant:
Bonjour, Je ne comprend pas comment vous ne pouvez pas réaliser une seconde le degrés de névrose dont vous souffrez (regardez la définition d’une névrose avant de croire que je vous insulte). Vous êtes sincèrement persuadé de ne pas faire de mal et surtout que votre "sexualité" n’est pas une déviance. Mais sur quoi vous basez vous pour dire de telles choses ? Pour commencer, la zoophilie EST une déviance. Car une déviance désigne toute attraction ou pratique sexuelle qui diffère des actes traditionnellement considérés comme "normaux". Et c’est bien le cas de la zoophilie ! Quand je voit à quel point vous vous méprenez sur la façon de voir votre "sexualité", étant défenseur des animaux, je crains le pire concernant vos pratiques.
Ce genre de message est une perle rare, jamais auparavant un de mes adversaires ne m'avait écrit de cette façon, autrement que par des avalanches d'immondices verbales. Là, il a fait preuve d'une politesse qui n'est pas coutumière de ceux qui me critiquent habituellement, et laisse une ouverture en admettant l'éventualité que je me trompe (petite parenthèse : la discussion que nous avons eue suite à ma méprise a été effacée. Encore toutes mes excuses pour cela). Je lui ai donc répondu ceci :
Cher ami,
Si j'ai si mal répondu à votre commentaire, c'est parce qu'étant relativement pressé quand je l'ai découvert, je l'ai lu en diagonale et répondu en coup de vent, ce qui fait que je vous ai
mal compris.
Tout d'abord, merci d'avoir posté ce commentaire, car jusqu'ici, les commentaires contradictoires qui étaient postés sur mon blog n'étaient que des avalanches d'insultes. C'est vraiment la
première fois qu'un de mes détracteur poste de façon aussi polie, et j'attendais avec impatience le moment où je pourrais enfin avoir un débat serein avec un "adversaire".
Ensuite, si on se réfère à votre définition de la déviance, là, d'accord, c'en est effectivement une (j'en ai fait la douloureuse expérience). Mais peut-on condamner une sexualité pour la
seule et unique raison qu'elle n'est pas "normale" ?
Et enfin, j'émets une réserve sur ce que vous dites, que je me trompe en disant que ma sexualité ne fait pas de mal. Si ça peut vous rassurer, je n'ai jamais concrétisé, et tout projet allant
dans ce sens ne seraient que des projets sur la comète. Et puis, je soutiens mordicus que ça peut effectivement ne pas faire de mal. Plusieurs médecins se sont penchés sur le sujet, et en ont
conclu qu'un rapport sexuel de ce genre pouvait être sans traumatisme, sexuellement et émotionnellement gratifiant, tant pour le partenaire humain que l'animal. Visitez mon blog pour plus de
détails. Et je serais ravi (et ce n'est pas ironique) que vous me fournissiez des preuves que je me trompe, car jusqu'ici, je n'ai jamais vu d'arguments intelligents, et en avoir ne ferait
qu'enrichir le débat.
Cordialement.
ça aura au moins le mérite de prouver que je ne fais pas de censure abusive.
à suivre...