Nos amants les animaux
[Voilà qui vient confirmer ce que je pensais: on peut faire des lois mauvaises car basées sur un échantillon non représentatif, voire même sur rien du tout. Ainsi, j'ai pu arranger un coup de gueule de Vassilia sauce zoosexuelle.]
(...)
Certes, la cruauté envers les animaux existe. Oui il faut lutter contre la maltraitance !
Mais de grâce, ne mélangeons pas tout, et cessons de dire des contre-vérités.
Quelques mots sur la cruauté envers les animaux
Dans la plupart des pays, les lois sur le bien-être animal sont là pour empêcher toute forme de maltraitance. Jusque-là rien à dire.
En Belgique, on a élargi la notion de cruauté à des situations n'ayant plus rien à voir avec la lutte contre la maltraitance des animaux. On punit tout acte de nature sexuelle envers les animaux
au nom d'une morale bourgeoise qui n'ose pas dire son nom.
Ainsi on assimile à un violeur la personne qui va se faire sodomiser par un chien. On ira même inculper de cruauté quelqu'un masturbant un chien, quelqu'un se faisant lécher les parties génitales
par ce dernier,... .
Inculper ces derniers de maltraitance est facile, sans risque, rapide et surtout ça fait gonfler les statistiques !
La lutte contre la cruauté envers les animaux est un travail long, difficile, ingrat, et ça ne fait pas gonfler les statistiques. C'est pourtant ça qui
devrait être la priorité !
Les membres des associations, voulant par avance rejeter une éventuelle contre-proposition d'ouverture des maisons closes, se sont basés sur un seul cas et nous font part de leur constat
défavorable. Risible ! Des pratiques, il y en a plein de différentes avec certaines n'ayant rien à voir avec les autres. En se limitant à un seul cas, on prouve quoi ? Voilà qui rappelle les
visites que faisaient les intellectuels en URSS dans les années 1960. Les communistes revenaient encore plus communistes, les anticommunistes revenaient encore plus anticommunistes. Ils avaient
pourtant vu la même chose.
Enfin, qu'on nous foute la paix avec ce lieu commun pêché je ne sais qui voudrait que la zoophilie soit pour la personne l'occasion d'affirmer son sadisme et sa domination sur les animaux.
Sans parler des cas où les chiens prennent eux-mêmes l'initiative qui constituent une proportion non négligeable des situations, les associations de protection auraient dû assister à une scène de
ce genre afin de constater la façon dont se déroule la pratique. Et elles auraient remarqué que contrairement à leurs conclusions, c'est souvent le chien
qui mène la barque.
(...)
L'état n'a pas s'occuper de morale
L'état est là pour maintenir l'ordre public.
Or si la cruauté envers les animaux trouble l'ordre public, la zoosexualité n'est qu'un échange sexuel entre entre deux êtres sexuellement matures et consentants. Que ça donne des boutons à
certains, c'est possible, mais contourner l'argument en affirmant contre toute vraisemblance qu'il "n'existe pas de zoophilie sans maltraitance" n'est que démagogie et méconnaissance du
sujet.
On pourrait en ajouter des lignes et des lignes, mais pensons aussi à ceux pour qui la zoosexualité est le seul moyen d'avoir ne serait-ce que pendant vingt minutes, une vie sexuelle basée sur
autre chose que la masturbation. Ceux-là aussi pourront remercier les associations de protection de leur rendre leur misère sexuelle et de les passer aux pertes et profits d'une intention de
décision prise n'importe comment !
[Troublant, n'est-ce pas ?]