Nos amants les animaux
Je précise d'entrée de jeu qu'il ne s'agit pas d'une confession telle qu'on l'entend dans le monde du sexe.
Bon, j'espère que ça ne vous dérange pas trop que j'utilise de temps en temps mon blog comme ma petite tribune personnelle, mais j'en ai vraiment besoin, c'est c'est pratiquement le seul endroit où je peux le faire sans être obligé de faire un coming-out plutôt gênant.
Les deux articles qui précèdent celui-ci ont été écrits sous le coup de la colère, je suppose que vous vous en êtes aperçus. Cette colère m'a empoisonné toute ma journée et j'en suis maintenant suffisament remis pour en parler plus où moins sereinement. L'origine du creux de vague va peut-être vous paraître farfelue, voire même prêter à sourire, mais c'est rigoureusement authentique, et je peux vous dire que c'est pas rigolo à vivre. Mais trève de blabla, je vais dans le vif du sujet.
Les trois récits que j'ai publiés dernièrement (ici, ici et ici), même si il a fallu que je me casse la tête pour les traduire, je les aimais beaucoup, puisqu'en général, j'aime les relations sexuelles interspécifiques tintées d'amour et de plaisir partagé. Puis, ce fut la claque: en lisant les commentaires figurant sur la page d'origine (il s'agit en fait de celle-ci), un commentateur un peu rabat-joie sur les bords a écrit qu'il est anatomiquement impossible d'avoir du plaisir dans une telle situation. Agacé par ce trouble-fête, j'ai lancé une boutade lui demandant comment il le savait et si il avait déjà pratiqué. En guise de réponse, il m'a donné le lien d'une preuve en vidéo de l'exactitude de ce qu'il disait. La vidéo ? Oh, c'est juste celle que j'ai publiée avant cet article que je suis en train d'écrire. Moi qui fantasmais depuis peu sur ces animaux, ça m'a fait l'effet d'une douche froide: ces récits, ce manga qui me faisaient beaucoup d'effets (bien plus qu'une erection), n'en ont plus aucun sur moi. Un magistral ascenseur émotionnel, en somme, et c'est pas bon pour le moral.
Voilà, cet article n'a pas d'autre prétention que me servir de défouloir, j'en suis parfaitement conscient. Le problème, c'est que je vais devoir m'absenter un moment, sous peine de ne pas voir mon moral s'améliorer.