Le consentement animal

Comme dit le proverbe: qui ne dit mot consent.

 

Officiellement, ils en sont dépourvus, simplement parce que ces messieurs de la SPA l'ont décrété comme une vérité intangible, indiscutable voire dogmatique. Cet argument présente l'avantage qu'on n'a pas à argumenter outre-mesure ni à prouver quoi que ce soit, en plus de n'être que des paroles basées sur du vide, donc faisant passer une opinion personnelle pour quelque chose d'objectif. Et comme personne ne s'offusquera de l'alibi, qui excusera tout même si il peut parfois se révéler abusif. Pourtant, ce sont de pures aberrations zoologiques, car les animaux ont un mode de communication très complexe et décryptable par quelqu'un qui les connaît bien, et les livres traitant de la façon de comprendre ce que notre animal nous exprime ne manquent pas. Il n'y a d'ailleurs aucune raison pour que ça ne s'applique pas en ce qui concerne le sexe.

 

1) Du point de vue zoologique

 

Prenons le cas d'un animal désirant copuler avec un autre. Pour ce faire, il doit bien évidemment exprimer d'une certaine façon à son potentiel partenaire qu'il désire copuler avec lui. Le partenaire ciblé aura alors deux attitudes possibles: soit il se met dans une position lascive et/où ayant pour but de faciliter le coït, soit il prend une attitude distante, voire agressive, en s'éloignant où en grognant. La position lascive diffère en fonction de l'espèce, et les documents scientifiques traitant de sexualité animale vous diront avec une grande précision en quoi ils consistent. Donc si on se place du point de vue zoologique, on peut conclure qu'ils expriment une forme de consentement.

 

2) Dans le vif du sujet

 

Quant au refus, il est relativement facile de l'interpréter correctement, car il s'exprime généralement par: des morsures, des griffures, où dans le pire des cas un coup de sabots dans vos parties intimes.Si vous faites à un animal une chose qui lui fait du tort, il ne manquera jamais de vous le faire savoir, et il serait suicidaire dans un tel cas de figure d'insister, surtout si l'animal en question est relativement costaud.

 

3) Parallèle avec la relation zoophile

 

Un animal peut parfaitement exprimer son consentemennt envers un humain (où n'importe quelle autre espèce, eh si !) tout comme il le fait envers son espèce dans une situation similaire. Il suffit de bien connaître l'animal avec lequel on compte pratiquer afin de pouvoir interpréter adéquatement si il exprime où non son accord.

 

4) Un signe qui ne trompe pas

 

Plus pour les mâles que pour les femelles, l'accord pour une relation sexuelle est visible. En effet, on ne peut pas obliger un chien (et encore moins un cheval) à avoir une érection. Celle-ci peut être soit spontanée soit obtenue par stimulation, bien que même si on est dans le deuxième cas ça ne portera pas forcément préjudice à l'animal, puisque ça s'apparente à des préliminaires dans une relation sexuelle "conventionnelle". En outre, il est prouvé que les zones du cerveau commandant l'afflux sanguin dans les organes génitaux (l'érection, quoi) ne peuvent pas fonctionner en même temps que la zone provoquant la crainte où autre type de désagrément, ce qui nous amène à conclure que dans un tel cas de figure, -par exemple- le chien est "mentalement" apte à avoir cette relation.

 

5) Pour aller plus loin

 

Parler de consentement au sens strict n'a pas beaucoup de sens si on quitte le registre humain. En effet, il existe des situations où l'animal n'est pas stricto sensu consentant sans pour autant que ça lui porte préjudice, par exemple en cas de soumission où de dressage, et même si ces pratiques peuvent paraître égoïstes, il n'y a pas vraiment lieu de s'en offusquer dans la mesure où il ne souffre pas. Si la question de consentement est si importante, c'est que dans une relation sexuelle humaine, si elle n'est pas consensuelle, cela implique inévitablement que l'autre partenaire soit forcé physiquement et/où psychologiquement, donc ça lui porte préjudice. En revanche, appliquer la notion de consentement humain sur les animaux n'a pas beaucoup de sens, sous peine de stigmatiser abusivement des cas où ça ne lui porte pas préjudice. Et enfin, si on se réfère à la logique de ceux qui invoquent cet argument, on peut dire que si la notion de consentement leur est étrangère, elle devrait logiquement être sans-objet, et non d'office par la négative. Il est d'ailleurs remarquable qu'on applique ce raisonnement uniquement en ce qui concerne le sexe avec des humains, alors qu'il y a un tas d'autres domaines où il serait d'une grande pertinence (e.a. l'élevage).

 

Voilà, la question est réglée. Il est désormais clair qu'une relation zoophile peut se baser sur le consentement mutuel et qu'il est en fait très facile de définir ce dernier.

 

En résumé, si il:

-a une erection

-ne manifeste aucune résistance ni souffrance

-prend lui-même l'initiative

-n'a pas une attitude de soumis

-se montre coopératif

 

Alors, l'animal est indiscutablement consentant.

 

En fait, ce qui devrait être important, c'est si oui ou non l'animal souffre. Chose paradoxale, cet élément passe au second plan à la faveur d'une notion anthropique sortie de son contexte. Et ça se prétend défenseur des animaux.

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