"Zoophile-man, our lovers the animals" in english
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Je vous le dis sincèrement, cet argument en carton commence sérieusement à me courir sur le haricot. Ce pseudo "argument-massue" est d'une débilité affligeante et démontre une nette méconnaissance du sujet. Pourtant, il y a pas mal d'arguments allant contre ce fait.
Argument 1: Un jour, alors que je discutais sur un forum (où, chose rare, je ne me suis pas fait lyncher dans la demie-heure), j'ai démontré que "ça" n'était pas contre-nature. Réponse: "le viol aussi, c'est naturel, et ça ne le rend pas plus défendable". Brillante intervention, qui ouvre un paradigme: en admettant que le viol soit naturel (ce qui n'est pas impossible), on admet à fortiori qu'il existe des situations de non-viol. Ce postulat est confirmé par une autre déclaration vue ailleurs (à savoir: dans les commentaires de cette vidéo) disant que à part le genre humain, les dauphins étaient les seuls à pratiquer le viol. Commentaire très intéressant, puisque la définition du viol est une relation non-consentie d'un des deux côtés (hop, enfoncé l'argument disant que les animaux ne peuvent exprimer un refus), ce qui nous amène à conclure que toutes les autres espèces pratiquent le sexe consensuel. ça ne fait pas faux pli !
Argument 2: Il est très facile d'interpréter un non-consentement, car il peut se traduire par: des morsures, des griffures, voire des coups de sabots dans les couilles. Les associations de protection font honte à leur cause en considérant leurs protégés comme "sans défense". Se sont-ils déjà fait mordre par un chien ? Probablement pas. Qu'ils essayent de violer un cheval, il verront si c'est facile !
Argument 3: à part dans leur imaginaire, il est anatomiquement impossible d'obliger un chien où un cheval à bander. ça demande une connaissance très poussée de l'animal pour savoir ce qui l'excite, et ça, un violeur ne prendrait même pas la peine de le faire.
Argument 3: Le soi-disant argument précité est également éthologiquement infondé. Si on observe le comportement sexuel animal, on constate que quand l'animal 1 veut un rapport sexuel avec l'animal 2, il lui envoie des signaux pour le lui faire savoir. Il va donc de soi que l'animal 2 répondra forcément à ces signaux, faisant savoir si ça réponse est "positive" où "négative", le tout via le langage corporel (hop, enfoncé l'argument disant qu'ils en sont incapables parce qu'ils ne peuvent pas parler) Ce qui nous amène à considérer ça comme une forme de consentement, et si un animal manifeste les "signes d'acceptation" comme il en ferait avec son espèce, il peut être consentant où non.
Conclusion: affirmer que les animaux ne peuvent exprimer un (non) consentement revient à nier les études éthologiques sur le comportement animal. C'est aussi simple que ça, mais en général, les gens -vous voyez qui je vise- ont trop peu de jugeote pour faire le parallèle entre le ce qui concerne le monde sexuel et ce qui concerne tout le reste. D'ailleurs, j'ai des tas d'exemples.
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