Vendredi 26 mars 5 26 /03 /Mars 16:47

On peut difficilement exprimer une telle attirance sur la place publique sans se faire lyncher. Si on ne fait même qu’en exprimer le fantasme, on reçoit des menaces de mort en retour. Cela indique clairement que la zoophilie est bel et bien la dernière forme de sexualité à ne pas être acceptée par le grand public. La seule raison est qu’il existe de nombreuses idées reçues à ce propos. En voici une petite liste :

 

-La première, c’est que beaucoup de gens croient encore que c’est « contre-nature ». Cette expression a été utilisée systématiquement à mauvais escient pour qualifier les sexualités non reproductives, disant de ce fait qu’elles étaient le monopole de l’humanité et qu’elles ne s’observaient pas dans le reste du règne animal. Or, des études récentes tendent à montrer le contraire. On a vu entre-autres des relations bisexuelles (parfois même à plusieurs partenaires en même temps) et même…la masturbation. Tout cela rend donc cet argument irrecevable.

 

-La deuxième est qu’on considère l’animal incapable de donner un consentement, au contraire de l’homme (il est d’ailleurs hallucinant que ce soit la position de nombreuses associations de défense des animaux, car c’est un manque de respect tellement ils les sous-estiment). Cette affirmation prend probablement son terreau dans la croyance judéo-chrétienne qui veut que l’humanité soit supérieure au monde animal et aurait donc le monopole de certaines capacités (en lisant ça, je ne serais pas étonné si Nicolas Hulot était anticlérical), dont celui de donner un consentement sexuel. C’est une erreur. Les chiens (pour ne citer qu’un exemple) ont un mode de communication assez évolué et n’importe qui qui est souvent en contact avec eux est parfaitement capable de les décrypter. Et quand bien même, n’importe qui peut voir sans difficulté quand le chien est d’accord : si il prend lui-même l’initiative (ça s’est déjà vu) où si il n’impose aucune résistance, le doute n’est pas permis. Si un chien n’est pas d’accord, il ne manquera jamais de le savoir (p.ex. en opposant une résistance où en réagissant agressivement).

 

-La troisième est l’idée largement répandue qu’un acte sexuel avec un animal est d’office de la maltraitance. Ne mélangeons pas tout, car il y a diverses nuances.

1) Zoophilie : attirance pas nécéssairement sexuelle envers les animaux. La définition courante cite « attachement excessif », encore que le terme « excessif » me semble inapproprié dans le sens où un tel attachement ne fait de mal à personne.

2) Zoosexualité : désigne l’acte sexuel en lui-même, et va quasi systématiquement de pair avec la zoophilie.

3) Zoophilie active :désigne un acte sexuel où l’homme utilise son pénis au cours de la relation. Ça peut effectivement être de la maltraitance au cas où on pénètre des animaux trop petits, mais ne pose pas de problème pour les animaux plus grands, qui ont souvent un sexe plus grand que le pénis humain.

4) Zoophilie passive :du moment où on ne force pas l’animal, ça ne saurait pas être de la maltraitance. Et si le chien ne bronche pas, c’est qu’il ne souffre pas, donc qu’il n’est pas maltraité.

5) Zoosadisme :là, c’est effectivement de la maltraitance, car on tire un plaisir en le faisant souffrir. En général, on fait souvent l’amalgame entre zoophilie et zoosadisme, qui sont 2 choses complètement différentes.

 

-La quatrième (et probablement la plus idiote) est que quand on est zoophile, on sera pédophile plus tard. Cette affirmation est aussi stupide que de dire que l’uro est le premier pas vers la scato (et pourquoi pas la sitophilie comme premier pas vers le cannibalisme ?). Pour la bonne et simple raison que ces deux sexualités n’ont en commun que le suffixe « philie ». De plus, cette manie de dire que « quand on fais ça, on fera ça plus tard » relève d’une sociologie très limite.

 

-La cinquième est la plus courante :les zoophiles sont des malades mentaux. Combien de fois ne m’a-t-on pas demandé sur les forums traditionnels de me faire consulter, voire interné ? Il ne faut pas oublier que l’homosexualité aussi était considérée comme une maladie mentale. Freud lui-même la considérait ainsi, mais précisait toutefois qu’ « un homosexuel heureux n’a pas à se ‘soigner’ ». Maintenant, elle est pour ainsi dire banalisée. De plus, c’est incorrect sur le plan médical, car la zoophilie ne figure plus sur la liste des maladies mentales depuis 1980. Et pour être honnête, quand je vois ce qui est parfois proféré à mon égard, je me demande qui est le vrai malade mental. De plus, dans cette logique, on pourrait dire que certains animaux sont des malades mentaux. Bref, mieux vaut en rire.

 

En bref, ce sont pour la plupart des clichés et des faits remarquables et isolés qu’on généralise à tort.

Par moi587 - Publié dans : Mes arguments
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