Près d'une semaine que je n'avais rien posté. Le manque d'inspiration et mes occupations diverses y sont sans doute pour quelque chose. Mais j'ai bien envie de vous parler d'une expérience personnelle (non, il n'y a pas de double sens).

Tout a commencé quand j'ai consulté le site VDM. Il m'est arrivé de lire des anécdotes racontant la mort du chien de l'auteur de ladite anécdote. En les lisant, je me suis rendu compte à quel point elle me faisaient de la peine. J'ai ainsi pu constater à quel point le fait d'assumer ma sexualité m'a transformé : mon empathie envers les chiens (pour ne citer qu'eux) s'est exacerbée. Elle était déjà présente par le passé : j'ai eu un chien qui a vécu très vieux, et qui a donc connu des problèmes de santé. Le pauvre poussait des cris déchirants qui me brisaient le coeur. La vue de son euthanasie m'était insupportable (d'ailleurs, à l'instant où j'écris cet article, je sens les larmes qui montent). Maintenant que je conçois parfaitement la possibilité d'une relation amoureuse (je sais, c'est délirant, mais c'est comme ça) avec un chien, ça a encore augmenté. Maintenant, je vois les chiens d'un autre œil et les considère comme des êtres sensibles, et ça me fait vraiment mal de voir que certains refusent de l'admettre. Au risque de passer pour un fou (encore que au point où j'en suis, ça n'a plus vraiment d'importance), je vais vous dire ce que ça me fait : les mecs "normaux" craquent quand ils voient une jolie fille, moi c'est pareil, mais avec les chiens. Je vous jure que c'est vrai : quand je vois un chien "qui me plaît', j'en tombe littéralement amoureux, et la première pensée qui me vient est "oh, qu'il est beau !".

Tout ceci est absolument authentique, et ça me blesse profondément que personne ne puisse l'envisager et me voient comme l'exact opposé de ce qu'en fait je suis.

Une chose récurrente dans les récits de relations sexuelles avec un cien est la façon dont ça commence. Dans tous les récits abordant le sujet, on pouvait voir le chien faire des "attouchements" -si je puis dire- au personnage principal, et la réaction de ce dernier est d'abord de repousser le chien et de le mettre dehors si il insiste. On voit donc là qu'il peut arriver que le chien soit consentant et son maître non. On retrouve d'ailleurs cet élément dans tous les texte du genre, je n'ai pas vu la moindre exception, ce qui indique que c'est tout à fait plausible. Nos détracteurs disent que c'est d'office toujours l'inverse qui se passe, mais je sais d'expérience que leur cerveau se déconnecte à partir du moment où on abord le sujet, puisqu'ils ne réfléchissent jamais et se prennent pour des Brice de Nice. Mais je m'égare.

J'ai également eu une conversation avec un de mes semblables, et il m'a fait part de ce fait d'actualité tristement célèbre d'un homme décédé suite à une sodomie par un étalon et m'a également montré les commentaires que des lecteurs lambda faisaient à son propos. Je savais bien à quoi m'attendre, et je ne m'étais pas trompé. Voici un exemple: "Moi je dis bien fait ! a-t-on demandé l'avis au cheval avant de le violer ?". Encore une fois, ils ne réfléchissent pas vraiment, ils ressortent presque machinalement leurs certitudes même si il apparaît clairement qu'elles ne correspondent pas à la réalité. Mais il ne faut pas leur demander de réfléchir, car à l'impossible nul n'est tenu. En fait, ils se trompent sur toute la ligne, car si le cheval n'était pas consentant, il serait encore en vie. De plus, il est tout à fait impensable de violer un cheval, je ne sais pas si ils se rendent compte de l'énormité de la chose. Essayez donc de le faire, vous verrez si c'est facile. De plus, si on a un rôle passif, peut-on réellement parler de viol ?

Je sais bien que mon argumentation sera descendue en flammes par mes adversaires, mais on ne peut vraiment rien attendre de quelqu'un pour qui le simple fait de laisser son chien nous enculer est de la maltraitance (on pourrait donc maltraiter un chien sans faire le moidre mouvement).

C'est dire à quel point ce sont des cas désespérés.