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Vendredi 18 février 5 18 /02 /Fév 17:25

Beaucoup de gens croient qu'à l'heure actuelle, le monde est complètement décomplexé du point de vue de la sexualité. Et pourtant: la sodomie est illégale aus USA, l'homosexualité est passible de peine de mort dans certains états africains, cette dernière  choque même plus qu'une décapitation selon un sondage, etc... D'un autre côté, la pornographie n'a jamais été aussi facile d'accès (trop diront certains), on en parle en permanence, le sexe est présent partout, etc... Le paradoxe est là, nous vivons deux extrême en même temps: un monde hypersexualisé et une sexualité sacralisée. Une parfaite illustration de cet état de fait est le hentaï japonais: on peut y voir des scènes de viol, de zoophilie extrême voire de guro, mais avec les parties génitales floutées. ça peut surprendre, puisque la scène même sans montrer lesdits organes est intrinsèquement choquante, le fait de flouter les parties génitales ne changeant rien à ce caractère, on peut donc s'interroger sur le réel but de cette censure, qui n'est de toute évidence pas le but habituel qu'elle est censée avoir. La seule explication plausible est cette bipolarité permanente citée plus haut.

 

Autrefois, le sexe était diabolisé. Aujourd'hui, il est sacralisé, ce qui revient au même. Ainsi, on considère que la sexualité est un domaine à part et dont les règles ne s'appliquent nulle-part ailleurs. Les exemples ne manquent pas:

 

1) Le caractère -soi disant- "contre-nature".

2) La marchandisation (bien que ce terme soit souvent un abus).

3) Le plaisir pour seul but.

 

Cela conduit à des raisonnements surréalistes:

 

1) La cigarette, c'est aussi contre nature. A-t-on pourtant déjà entendu quelqu'un le lui reprocher ?

2) On se sert bien de ses bras comme outil de travail et tout le monde trouve ça normal, mais dès qu'on se sert de son sexe à ce but, ça choque les gens.

3) Qu'on se fasse plaisir en s'achetant à manger, c'est normal. Par contre, si c'est en payant des prostituées, on crie au scandale.

 

Ne croyez pas que je suis hors sujet, j'y arrive justement.

 

1) Quand on récolte la semence d'un cheval, ça ne choque personne. Par contre si on lui fait exactement la même chose dans un but sexuel, on crie à la maltraitance et au viol.

2) On dénonce le fait qu'un chien a sans doute été dressé à un rapport sexuel avec un humain, mais pas si on le dresse à quoi que ce soit d'autre.

 

Navrant, n'est-ce pas ? Une chose immonde dans un but sexuel devient normale dans un tout autre but, et on n'applique jamais aux autres domaines les arguments qu'on applique au domaine sexuel, alors que le principe de base est en tout point identique.

 

Si quelqu'un pouvait m'expliquer la logique dans tout ça, il me ferait plaisir, parce que moi, honnêtement, je ne vois vraiment pas.

Par Skippy - Publié dans : Pour info - Communauté : Zoo en fête
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Mercredi 26 janvier 3 26 /01 /Jan 18:35

"Suis-je normal ?", telle est la question que bon nombre de gens se posent et se sont posée aussitôt qu'ils découvrent quelque chose en eux qui n'est "pas comme les autres", et que je me suis posée ô combien de fois.

 

Avant tout, qu'est-ce que la normalité ? Éthymologiquement, c'est ce qui entre dans la norme, c-à-d ce qui rentre dans la majorité, ce qui fait partie de la minorité est donc "anormal". En réalité, c'est beaucoup plus compliqué que cela, car "anormal" a dans le langage courant une connotation péjorative, tout ce qui est "anormal" étant considéré comme détestable, et prendrait plutôt le sens de "dysfonctionnel".

 

D'un point de vue purement éthymologique (et j'insiste bien là-dessus avant qu'on ne m'accuse d'homophobie), l'homosexualité est anormale, les hétérosexuels étant majoritaires. Par contre, dans le langage courant, on dit que c'est "anormal" puisqu'allant de pair avec un prétendu "dysfonctionnement".

 

Une chose qu'il faut savoir, c'est que la notion de normalité (dans le sens "dysfonctionnement") est vague et très rarement objective. Aussi, il était couramment admis par le passé que l'homosexualité était une anomalie, le sexe "normal" ayant un but exclusivement reproducteur. Maintenant, on sait que cette vision réductrice n'a aucun fondement scientifique, même si c'est au nom de cette dernière que des homosexuels sont condamnés à mort en Afrique. En général, on instrumentalise un supposé dysfonctionnement pour justifier son mépris, parfois en y croyant vraiment, parfois seulement pour cacher le caractère gratuit de sa haine.

 

Revenons-en à la question du début. Croyez en ma vieille expérience, il n'y a rien de pire que se demander si on est normal où non. Cette question est moins anodine qu'elle n'y paraît, puisque pour celui qui se la pose, ça remet en question le fondement du soi. Et c'est très dur de s'entendre dire qu'on est "anormal", "détestable" où "dévié". Dans une telle optique, une seule chose à faire: ne pas se poser la question. C'est difficile, je vous l'accorde, mais vous pouvez me croire, ça apporte une grande satisfaction, pour ne pas dire un sentiment de fierté.

 

Tout ce que vous avez à faire, c'est appliquer l'adage suivant

 

Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale.(Nicolas de Chamfort)

 

Tout le reste, c-à-d les étiquettes que les bien-pensants veulent vous coller, faites comme moi je fais: Je m'en bats éperdument les couilles.

Par Skippy - Publié dans : Pour info - Communauté : Zoo en fête
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Samedi 22 janvier 6 22 /01 /Jan 10:57

Durant mes pérégrinations sur internet, j'ai pu découvrir des sites vraiment...innomables, qui contenaient tout ce qu'on pouvait trouver de pire en matière bestialiste, car on ne pouvait vraiment plus parler de zoo.

 

-zoophilie.ws: ce sit n'existe (heureusement) plus. Il proposait une sections histoires et en contenait trois de qualité toute relative. Le premier décrivait une scène de viol (je me demande bien qui ça peut exciter), le deuxième aurait pu être bien, mais était vraiment beaucoup trop court et pas vraiment crédible et le troisième faisait de la cumul: scènes proches de la maltraitance, coprolalie extrême, inceste (un extrait pour vous donner une idée: "[mon père] a ainsi le privilège de m'enculer quand il le désire"). Mais ce n'était pas tout: ils sont tombés dans un travers malheureusement fréquent dans ce monde-là en proposant des petites annonces. Et autant vous dire que cette fois-là, les fantasmeurs égoïstes pouvaient vraiment trouver chaussure à leur pied. Ainsi, on pouvait voir: "untel propose un chien". En somme, il l'avait préalablement dressé pour ce type de relation et n'avait aucune considération pour lui, le considérant comme un sextoy sur pattes. Le plus fort, c'est que les conditions d'utilisations du site précisaient qu'ils s'opposaient à la maltraitance. Quelle hypocrisie ! Je suis donc content que cette cyber-merde n'existe plus.

 

-experiencez: forum également disparu. Celui-là, c'était vraiment une perle. Je l'ai découvert grâce aux petites annonces de Vassilia. L'accès à certaines parties du forum était réservé aux membres "certifiés". Cette "certification" consistait en une discussion webcam avec l'admin du forum, qui verrait à notre tête si oui où non nous sommes majeurs (pas terrible pour la confidentialité). Mais ça ne s'arrêtait pas là: quand on faisait un lien, on devait absolument le rendre non cliquable, car l'admin n'avait pas envie que son forum se retrouve dans des listes de rétroliens car il ne voulait pas d'une quelconque publicité (même pas capable d'assumer, en plus). Parmi les histoires, on pouvait trouver de tout, même de la pédophilie et de l'usage de drogues (une histoire parlait de quelqu'un qui faisait respirer je ne sais quel liquide à un cheval pour le faire bander). La seule chose que ce site avait de bien, c'est quil m'a permis de récolter quelques adresses mail. Pour le reste, tout était à jeter.

 

-animalzoopassion: ce forum continue malheureusement d'exister, alors qu'il est loin de justifier son existence. La page d'accueil est un foutoir monumental, l'admin a une orthographe exécrable, les petites annonces sont de même acabit que ce qu'on trouvait dans le premier site, les sujets mélangeaient tout,etc... Pour faire bref, on trouve dans le section "BD zoophile" des BD de furry, tellement humanisés que c'était presque comme du porno traditionnel. J'ai dit à l'admin que "dans ces conditions, ce n'était plus de la zoo", il m'a répondu "OK, c'est ton avis, mais moi, je montre tout ce qui se fait en zoo", bref un dialogue de sourds. Je trouve d'ailleurs injuste qu'il existe encore alors que moi, j'ai eu une expérience malheureuse avec le même hébergeur que lui et me refusais à faire du bestialisme, on l'a supprimé sous prétexte que "le fait de faire subir des sévices de nature sexuelle blablabla", alors que lui qui les considère comme des sextoys existe toujours. Où est la logique ?

 

Voilà. Quand je vois des sites pareils je ne m'étonne plus de notre si mauvaise image.

Par Skippy - Publié dans : Pour info - Communauté : Zoo en fête
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Dimanche 9 janvier 7 09 /01 /Jan 13:48

Un terme, où plutôt un argument à définition variable est un argument sans définition fixe et utilisé pour mettre un semblant d'objectivité dans une argumentation subjective. Comme je le disais récemment, la diabolisation (où la sacralisation, ce qui revient au même) du sexe n'a pas disparu, elle s'est seulement métamorphosée grâce aux arguments à définition variable. Passons-les en revue:

 

1) Contre-nature

 

Une activité dite contre nature dans le domaine du sexe, ça choque, mais partout ailleurs, personne ne s'en offusque. Dirait-on à quelqu'un "aargh, tu fumes/portes des lunettes, c'est contre-nature" ? Je vous entends déjà pouffer de rire. Maintenant, utilisons ça pour un domaine sexuel: "la zoophilie, c'est contre-nature", quasi tout le monde va acquiécer. Et certains états utilisent ce prétexte pour condamner à mort les homosexuels. Maintenant, faisons une expérience amusante: faisons voir à ces coincés de la braguette quelques images d'animaux en train de s'ébattre entre couples homosexuels et se masturber. Deux réactions sont possibles: soit ils nieront que c'est sexuel et que prétendre le contraire est une conclusion "anthropomorphique et partisane"(ils feraient mieux de balayer devant leur porte !), soit ils ne changeront pas d'opinion quant à ces sexualités, qu'ils qualifieront "d'animales". On a un petit peu de mal à comprendre la logique. Dans le premier cas, alors qu'il apparaît clairement que ces braves bestioles se "tripotent le ravioli" et font de la pénétration anale, cela revient à nier l'évidence. Dans le deuxième cas, ben faudrait savoir ce qu'ils veulent: quand l'argument "contre nature" n'est plus pertinent, on utilise son inverse "animal", deux arguments contraires et qui s'opposent mais qui sont tous les deux des défauts. Comprend qui peut. Au passage, je précise que cette église est complètement à côté de la plaque à propos de ce qui est "naturel" où pas et impose des comportements qui ne sont pas du tout naturels (la position du missionnaire, la pudibonderie, la séparation avec le monde animal,...) et interdits des comportements qui le sont. Cherchez l'erreur !

 

2) Pas hygiénique

 

Je ne l'avais encore jamais vu, celui-là. Je viens de le découvrir dans la critique d'un des deux seuls textes zoo publiées sur revebebe. Cet argument ne me paraît pas pertinent, car on ne condamne pas une sexualité parce qu'elle n'est "pas hygiénique", sinon on peut très bien condamner la scato, l'uro, etc...notre vie sexuelle en prendrait un sacré coup, n'est-ce pas ? Être dégoûté par quelque chose, c'est normal, on ne discute pas des goûts et des couleurs, mais condamner quelque chose uniquement par dégoût personnel, ça s'appelle de l'intolérance.

 

3) Contre la dignité

 

Définition variable par excellence et aussi la plus utilisée, un argument "passe-partout", en somme. On s'en sert généralement pour condamner des activités sexuelles même librement consenties, soi-disant pour le bien des personnes concernées. Le paradoxe, ce que ces mêmes personnes qui s'adonnent à ces activités prétendûment dégradantes sont méprisées par les militants bien-pensants, qui les traitent comme des "traîtres à leur cause". Ce faisant, elle se discréditent totalement, puisqu'œuvrant soi-disant en la faveur des gens mais les empêchant de faire la moindre activité si elles estiment que ça porte atteinte à leur dignité. Un peu paradoxal, non ?

 

Pour une argumentation spécifiquement dédié à la zoophilie, voir article.

Par Skippy - Publié dans : Pour info - Communauté : Zoo en fête
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Mercredi 5 janvier 3 05 /01 /Jan 00:13

Je vais sans doute vous surprendre (si ce n'est pas déjà fait avec le titre), mais cette croyance qui veut que tout ce qui a trait au sexe représente le mal n'a pas vraiment disparu. En fait, elle est toujours présente, mais de façon beacoup plus implicite et pernicieuse. J'ai pu m'en rendre compte en parcourant la gazette de vassilia quand j'ai vu divers faits pour le moins affligeants. Jetez-y un petit coup d'œil pour vous en rendre compte.

 

Ce triste fait amène à des situations rocambolesque dans le logique du "deux poids, deux mesures": un acte peut devenir "inacceptable" par le simple fait qu'il a un but sexuel, alors que la même action dans un tout autre but n'offusque personne. C'est le site Vassilia qui m'a ouvert les yeux sur ce point, et c'est pourquoi il a toute mon estime. Il prenait comme exemple le cas des prostituées, que beaucoup de gens trouvent "inadmissible "et "dégradant" qu'elles "vendent leur corps". Or si nous prenons certaines catégories socioprofessionnelles où on effectue un travail très physique, on peut considérer dans la même optique qu'on "vend ses bras", et là, bizarrement personne ne s'en offusque, mais ça change par le simple fait que ça devienne sexuel.

 

Vous vous demandez sans doute pourquoi j'aborde le sujet qui me met complètement HS. Justement, j'y arrive. Les site AZF a également dénoncé ce double discours en prenant comme exemple l'insémination artificielle, qui consiste à récupérer de la semence. Là encore, personne ne s'en offusque. Par contre, dès que ça devient sexuel, c'est le tollé de la part de BB & co. qui hurle au scandale et à la maltraitance. Honnêtement, j'ai du mal à comprendre: ce n'est que le but recherché qui change, l'action en elle même et ses effets restant identiques, il est donc peu probable qu'une action dans un but sexuel puisse faire souffrir -par exemple- un cheval alors qu'exactement la même dans un tout autre but ne lui ferait aucun mal. Où est la logique ?

 

On croit souvent que la diabolisation du sexe fait partie du passé, en réalité ce n'est qu'une façade. Encore que comme je l'ai dit précédemment, on n'efface pas des millénaires d'nedoctrinement puritain en quelques décennies, et ce dernier marque encore aujourd'hui très fort les esprits, même si on ne s'en rend pas toujours compte.

Par Skippy - Publié dans : Pour info - Communauté : Zoo en fête
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