Mes arguments

Vendredi 8 avril 5 08 /04 /Avr 15:12

Tout d'abord, l'antispécisme, c'est quoi ? Tous simplement un synonyme d'anthropomorphisme, mais en moins péjoratif.

 

En ce qui concerne les anti-zoo, on peut trouver de tout: les antispécistes et ceux qui ne le sont pas. Les anti-zoo antispécistes considèrent que puisque tous les animaux ont une conscience, il est d'autant plus immoral de les utiliser comme objets sexuels. Pour ceux qui ne le sont pas, ils considèrent qu'"ils" sont guidés uniquement par leur instinct reproducteur, ce que rend la zoo de fait "contre-nature".

 

Personnellement, je n'ai pas toujours été antispéciste. D'abord, je défendais avec fermeté le point de vue opposé, avant de progressivement constater que j'avais de plus en plus de mal à argumenter sur mon point de vue. Il s'en est suivi une période de doute, où je balançais entre les deux. Je tendais lentement vers un antispécisme modéré (ce qui revient à utiliser l'adjectif "humain" envers certains animaux), mais j'avais toujours des doutes.

 

Mon opinion définitive ne s'est faite à la lecture d'un essai de Peter Singer, puisqu'il m'apportait enfin la réponse au contre-antispécisme, qui n'était autre que...la religion ! Il n'en fallait pas plus pour un anticlérical comme moi pour être définitivement convertir à ce mode de pensée.

 

à peu près tous les zoophiles que je connais sont antispécistes. Logique, puisque ce n'est qu'en considérant les autres animaux comme des êtres sensibles et connaissant le plaisir qu'on peut légitimer notre orientation sexuelle, même si j'ai déjà vu des cas où on considérait que "de toute façons, le chien suit son instinct, donc ça ne lui fait pas de mal".

 

L'antispécisme modéré peut nous amener à des déclarations carrément surréalistes, pour ne pas dire saugrenues, comme "les animaux sont plus humains que les humains".

 

Revenons-en à la religion. En fait, ce qu'elle dit, c'est que -je cite- "Dieu à donné aux hommes la supériorité sur tous les animaux. Seuls eux sont créés à son image, seuls eux ont une âme immortelle". Un autre texte écrit par un hyper-croyant disait "Dieu a créé les animaux pour nous servir". Cette mentalité a perduré jusque dans les sciences, amenant à écrire des choses d'une insondable bêtise, comme "L'évolution, c'est le fait que toutes les espèces tendent à devenir aussi évolués que l'homme, qui est le sommet de l'échelle de l'évolution", bref, une gigantesque connerie, qui pourtant se trouvait dans mon cours de biologie en secondaires.

 

Continuons dans la biologie. Quand j'ai vu la reproduction, le cours disait texto que la vie n'avait pour but de de se reproduire. Je me disais "quoi ? c'est tout ? Mais c'est nul !" Cette interrogation s'est mué en conviction, selon laquelle ce serait vachement ennuyeux si on ne vivait que pour ça, et c'est également valable pour les non-humains. Je trouve d'ailleurs regrettable qu'on n'apprenne pas l'antispécisme en cours de biologie.

 

Désormais, j'ai un coup de sang à chaque fois que quelqu'un aborde la notion d'"animalité", qui est injustement péjorative, puisqu'il est avéré que les animaux ne correspondent nullement à ce que décrit ce terme, qui définit une absence de sentiments et de réflexion, voire même une certaine violence, et qui veut que le fait de se comporter "comme des animaux" soit une déchéance.

 

Au fait, le saviez-vous ? En réalité, les mots "bêtise", "embêtement", "bestialité" et "bestialisme" (quel paradoxe !) on pour racine la mentalité contre-antispéciste ?

Par Skippy - Publié dans : Mes arguments - Communauté : Zoo en fête
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Mercredi 6 avril 3 06 /04 /Avr 23:35

Excédé par les comparaisons abusives entre la zoophilie et la pédophilie, j'ai décidé d'approfondir le sujet afin d'en trouver l'origine. Dans un premier temps, j'ai jugé que ce n'était que le reflet d'un dégoût personnel qu'on cherche à maquiller, voire même de la sociologie à deux balles qui veut que quand on a une perversion, on a également toutes les autres. Pourtant, même si ces deux éléments sont tout à fait plausibles, il y en a un troisième que j'avais négligé. Je m'explique.

 

Il est relativement courant (voire quasi systématique) qu'on considère les animaux domestiques comme d'"éternels enfants", sur lesquels on doit garder en permanence une certaine autorité. N'avez-vous jamais remarqué qu'on se comporte envers eux exactement de la même manière qu'envers un enfant en bas âge ? Dans ce contexte, on peut comprendre (je rappelle que ça ne veut pas dire "excuser") que puisqu'on est attiré sexuellement par des "éternels enfants", on le serait en toute logique par les enfants proprement dits.

 

Cependant, il existe une différence graduelle entre les deux. L'éducation d'un enfant doit normalement lui permettre d'avoir une autonomie complète dans le futur, ce qui n'est pas le cas d'une autorité exprimée envers un animal de compagnie, qui elle, a pour but de conserver un rapport de force nécéssaire pour le bien des deux parties. De plus, contrairement à un enfant, l'animal, même si il garde un comportement enfantin, n'en devient pas moins adulte et, à fortiori, sexuellement mature.

 

La comparaison avec la pédophilie reste donc abusive. Une comparaison plus adéquate serait sans aucun doute avec les "daddies". Ne vous formalisez pas sur la connotation en apparence pédophile de ce terme, car en fait, il n'en est rien. En réalité, ce terme définit tout simplement une relation de "domination-protection", ce qui est donc effectivement le cas.

Par Skippy - Publié dans : Mes arguments - Communauté : Zoo en fête
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Mardi 5 avril 2 05 /04 /Avr 09:33

En général, quand on se réfère à un texte de loi concernant un sujet particulier, on a pour habitude de "chercher la petite bête", ce qui est plutôt normal quand on veut prouver que telle où telle chose est condamnable. Mais il est relativement peu fréquent (sinon unique) qu'on fasse appel à une loi pour prouver qu'une chose est condamnée dans sa totalité alors qu'elle ne l'est que partiellement. Curieusement, j'ai remarqué que quand on aborde la zoophilie, et ce quel que soit le volet, les concepts de tolérance, de respect des animaux voire même de la loi (si, si!) semblent prendre une tout autre signification.

 

Prenons le cas de la loi. N'étant pas assez fou pour l'enfreindre, j'ai bien pris soin de décortiquer la loi française pour voir ce qui était légal et ce qui ne l'était pas. J'ai analysé minutieusement l'article 521-1 du code pénal, ainsi que la jurisprudence qui y faisait référence. Ainsi, j'ai pu constater que ce sont "les sévices de nature sexuelle qui sont condamnés". En fait, ils n'ont fait qu'ajouter "de nature sexuelle" à une liste d'autres sévices qui existaient déjà. Restait à savoir "qu'est ce qu'un sévice de nature sexuelle". La jurisprudence y répond de manière on ne peut plus claire, puisque lesdits sévices sont définis comme étant "le fait de pénétrer un animal".  C'est pile poil tout ce que dit la loi, que seuls les rapports actifs rentrent dans la catégorie des sévices, qui sont condamnés, excluant de facto les rapports passifs. Donc acte.

 

Mais ce qui m'a le plus surpris, c'est que les législateurs français avaient mis en place cette loi dans le but d'une condamnation totale de la zoophilie, et l'expérience m'a montré qu'ils croient avoir atteint leur but. Naïveté ? Grave méconnaissance du sujet ? Peu importe. Toujours est-il que plusieurs sites sont passés à la trappe, on peut citer AZF avant qu'ils ne changent d'hébergeur, le site d'Inass (chose néanmoins plus compréhensible à cause de sa fâcheuse tendance à faire de l'incitation) et un forum que j'avais créé (alors qu'un forum se trouvant chez le même hébergeur, nettement plus hard que le mien et pratiquant allègrement le fence-hopping * existe toujours. Comprend qui peut !). à chaque reprise, la suppression des sites étaient justifié par ce qu'interdisait l'article 521-1 du code pénal, "oubliant" qu'en fait elle ne condamne pas tout. Qu'il y ait une telle conception de la justice, je trouve ça plutôt inquiétant.

 

Chez nos adversaires, c'est pareil. En général, l'argument "c'est illégal" suffit à clore la discussion. Si on appliquait cet arguement à tous les domaines, l'homosexualité serait encore illégale partout à l'heure qu'il est. Enfin, bref. Les rares fois où je discutais avec eux, je m'entendais répondre qque "selon l'article 521-1, le fait de faire subir des sévices de nature sexuelle" etc... En fait, ils se contentaient simplement de citer ce texte en mettant en évidence "sévice de nature sexuelle". L'explication est simple: en faisant abstraction de la jurisprudence, la notion de "sévice de nature sexuelle" est imprécise et sujette à interprétation, alors que dans l'imaginaire des anti-zoo, tout acte sexuel avec un animal est d'office un sévice. C'est évidemment faux, mais ils semblent souvent l'"oublier", ce qui explique d'ailleurs qu'ils ne mentionne jamais la jurisprudence qui définit les sévices précités. (exception faite d'un cas unique sur le blog d'Inass où quelqu'un admettait que ce derneir n'était pas dans l'illégalité, mais qu'il allait faire changer ça. Quel tricheur !)

 

Jusqu'ici, aucun de ceux qui ont essayé d'argumenter comme quoi la zoophilie est illégale n'a pu apporter de preuve tangible que la zoophilie passive était condamnée, se contentant simplement de citer un texte de loi sans visiblement se rendre compte qu'elle ne condamne pas tout.

 

Et pourtant, c'est sur base de cette loi que les législateurs se lancent régulièrement dans une chasse aux sorcières, c'est complètement débile mais c'est comme ça.

Par Skippy - Publié dans : Mes arguments - Communauté : Zoo en fête
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Dimanche 3 avril 7 03 /04 /Avr 12:58

[Voilà qui vient confirmer ce que je pensais: on peut faire des lois mauvaises car basées sur un échantillon non représentatif, voire même sur rien du tout. Ainsi, j'ai pu arranger un coup de gueule de Vassilia sauce zoosexuelle.]

 

(...)

 

Certes, la cruauté envers les animaux existe. Oui il faut lutter contre la maltraitance !

Mais de grâce, ne mélangeons pas tout, et cessons de dire des contre-vérités.

Quelques mots sur la cruauté envers les animaux

Dans la plupart des pays, les lois sur le bien-être animal sont là pour empêcher toute forme de maltraitance. Jusque-là rien à dire.

En Belgique, on a élargi la notion de cruauté à des situations n'ayant plus rien à voir avec la lutte contre la maltraitance des animaux. On punit tout acte de nature sexuelle envers les animaux au nom d'une morale bourgeoise qui n'ose pas dire son nom.
Ainsi on assimile à un violeur la personne qui va se faire sodomiser par un chien. On ira même inculper de cruauté quelqu'un masturbant un chien, quelqu'un se faisant lécher les parties génitales par ce dernier,... .
Inculper ces derniers de maltraitance est facile, sans risque, rapide et surtout ça fait gonfler les statistiques !

La lutte contre la cruauté envers les animaux est un travail long, difficile, ingrat, et ça ne fait pas gonfler les statistiques. C'est pourtant ça qui devrait être la priorité !

Les membres des associations, voulant par avance rejeter une éventuelle contre-proposition d'ouverture des maisons closes, se sont basés sur un seul cas et nous font part de leur constat défavorable. Risible ! Des pratiques, il y en a plein de différentes avec certaines n'ayant rien à voir avec les autres. En se limitant à un seul cas, on prouve quoi ? Voilà qui rappelle les visites que faisaient les intellectuels en URSS dans les années 1960. Les communistes revenaient encore plus communistes, les anticommunistes revenaient encore plus anticommunistes. Ils avaient pourtant vu la même chose.

Enfin, qu'on nous foute la paix avec ce lieu commun pêché je ne sais qui voudrait que la zoophilie soit pour la personne l'occasion d'affirmer son sadisme et sa domination sur les animaux.

Sans parler des cas où les chiens prennent eux-mêmes l'initiative qui constituent une proportion non négligeable des situations, les associations de protection auraient dû assister à une scène de ce genre afin de constater la façon dont se déroule la pratique. Et elles auraient remarqué que contrairement à leurs conclusions, c'est souvent le chien qui mène la barque.

 

(...)
 

 

L'état n'a pas s'occuper de morale
L'état est là pour maintenir l'ordre public.

Or si la cruauté envers les animaux trouble l'ordre public, la zoosexualité n'est qu'un échange sexuel entre entre deux êtres sexuellement matures et consentants. Que ça donne des boutons à certains, c'est possible, mais contourner l'argument en affirmant contre toute vraisemblance qu'il "n'existe pas de zoophilie sans maltraitance" n'est que démagogie et méconnaissance du sujet.

On pourrait en ajouter des lignes et des lignes, mais pensons aussi à ceux pour qui la zoosexualité est le seul moyen d'avoir ne serait-ce que pendant vingt minutes, une vie sexuelle basée sur autre chose que la masturbation. Ceux-là aussi pourront remercier les associations de protection de leur rendre leur misère sexuelle et de les passer aux pertes et profits d'une intention de décision prise n'importe comment !

 

[Troublant, n'est-ce pas ?]

Par Skippy - Publié dans : Mes arguments - Communauté : Zoo en fête
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Jeudi 31 mars 4 31 /03 /Mars 11:37

Comme je le disais toujours, une loi n'est pas toujours bonne et peut parfois se baser sur des conneries. En général, dans un débat, l'argument "la zoo, c'est interdit, donc c'est mal" suffit à clore la discussion. Eh bien, je viens de trouver à l'instant un autre exemple de loi basée sur des grosses conneries. Voir l'article 

Bref encore une loi basée sur des clichés, un peu comme les états africains qui condamnent l'homosexualité parce que c'est "contre-nature".

Conclusion: c'est n'est pas -toujours- parce que c'est illégal que c'est forcément mal.

Et comme disait Einstein: Ne fais rien contre ta conscience même si l'état te le demande.

Par Skippy - Publié dans : Mes arguments - Communauté : Zoo en fête
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